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tas de branchages morts

Et c’est parti pour une coupe et un rafraichissement ! Cette activité est addictive. Il faut presque se raisonner pour arrêter car une fois engagé, il y a toujours et toujours quelque chose à retoucher.

Ce que les anciens m’ont appris ce sont les 3 règles du RCT :

  • Couper les branches qui Rentrent (entendre celles qui poussent vers le centre de l’olivier)
  • Couper les branches qui se Croisent
  • Couper les branches qui Tombent

La finalité est très mignonne, ils disent qu’on considère qu’un olivier est bien taillé, si un oiseau peut y voler en son centre sans toucher une branche. Bien sûr, il convient également d’enlever tous les rejets qui poussent au pied de l’arbre ainsi que tout le bois mort.

Dans le cas de ces 75 oliviers, les tailles précédentes les ont clairement beaucoup dégarnis sur les parties basses, les obligeant à s’élever très haut. Ma taille aujourd’hui de soin, consiste donc à maintenir toute feuille verte, fut-elle située tout au bout d’une branche que l’on supposerait à première vue, morte afin d’offrir à l’olivier la possibilité de s’étoffer de nouveau sur les parties basses du feuillage (je prévois la taille en hauteur l’année prochaine afin de les rabaisser un peu).

C’est donc un travail, à la fois astreignant vu le volume mais de précision car un coup de sécateur malheureux est très vite arrivé.

On s’arrête de tailler selon plusieurs indicateurs :

  • on ne coupe pas plus d’1/3 du feuillage (sauf cas exceptionnel)
  • toutes les branches mortes sont à terre
  • la formation des fruits est en cours (mois de mai)
  • on fait confiance à son instinct, on se recule pour avoir une vision d’ensemble et on se dit que c’est pas mal
Arbre débarrassé de son bois mort

6 Comments

  • Géraldine Taboni dit :

    Coucou Sandrine ! J’ignorais que tu avais entrepris cette belle aventure. Je te souhaite tout le succès ! Tu comptes revendre les olives à un producteur d’huile ou faire la tienne ?

    • sdelpiano dit :

      Je ne me suis pas projetée aussi loin à ce stade. Disons que cela reste un peu flou. Tout dépendra de la quantité que je pourrai récupérer. Idéalement, j’irais bien jusqu’au bout du process en produisant ma propre huile mais il faut travailler un réseau de distribution et donc travailler un concept, un nom, une stratégie marketing… A suivre donc et merci pour tes encouragements !

  • Omer dit :

    Un seul mot ! Bravo !!!

  • Nadine Gillot Vasseur dit :

    C’est génial Sandrine!! Je te souhaite beaucoup de succès et de bonheur dans cette nouvelle aventure.

    • sdelpiano dit :

      Merci Nadine, j’espère que ce sera l’occasion de vous revoir si vous profitez d’un WE de sortie voiture pour venir dans notre coin. J’en serais très heureuse. J’espère que tout le monde va bien. Bises

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