Le 1er jour du reste de ma vie

Quand faut y aller, faut y aller mais… j’y suis allée avec un vrai plaisir d’apprendre. C’est donc lundi dernier qu’a commencé ma formation agricole au Centre de Formation pour Adultes de Rodilhan. Du 15 au 19 juin, de 8h30 à 17h, j’ai rejoint un groupe de 8 autres stagiaires. Notre programme était tourné autour des items suivants :

• Etre capable de de mobiliser les bases techniques essentielles (comprendre le fonctionnement de l’arbre, mieux appréhender la taille, repérer les différents organes végétatifs, sélectionner ceux à enlever pour mettre en place l’architecture de l’arbre)
• Pratiquer la taille de régénération (régénérer des arbres abandonnés, sélectionner de nouvelles charpentières, supprimer les rejets afin de restructurer l’arbre
• Pratique de la taille de rénovation (savoir repérer les éléments morts, apprécier la densité de taille, savoir réaliser de grosses coupes…)
• Taille de production, fructification, entretien (sélectionner les rameaux en surplus, mal placés, quantifier le nombre à enlever, réaliser un puits de lumière au sein du végétal…)
• Technique de multiplication – pratique d’une greffe (semis, bouturage, greffage)
• Connaitre la filière oléicole pour pouvoir prendre les bonnes décisions
• Savoir conduire un atelier oléicole (fertilisation, irrigation, entretien du sol, connaitre les parasites et ravageurs et adapter une protection cohérente)
• Se former sur la récolte (outils, matériels, pratiques) et évaluer le coût de la production
• Connaître les variétés (apprendre à les reconnaitre et connaitre les différents cahiers des charges des AOP)

Notre formateur était un homme passionné et passionnant, Laurent Poulet, conseiller et expert en agriculture biologique. Beaucoup de cas concrets, des visites d’oliveraies sous différents formats, production en conventionnel et production en agriculture biologique, production intensive ou restructuration d’oliviers ayant connu le gel de 1956, bref, je n’ai pas vu le temps passé.

J’ai noué des contacts avec d’autres aventuriers comme moi, qui n’en mènent pas large. Donc histoire de se rassurer, l’un d’entre nous a eu l’idée de créer un petit fil WhatsApp, ce qui permettra de se sentir moins seule devant la première galère !